dimanche 27 janvier 2013

Petit glossaire du Web social pour blogueur junior

Pour s'aider à se démêler dans ce vaste univers, voici un petit glossaire de plusieurs termes utilisés sur le web et qui m'a beaucoup servi jusqu'à maintenant;

  • Agrégateur personnel (feed reader ou RSS aggregator); outil qui liste automatiquement et à intervalles réguliers le contenu de fils RSS choisis, provenant de plusieurs sources, et qui présente à l’utilisateur les nouveaux contenus récupérés (s’il y en a), regroupés dans une même fenêtre afin de les lire dès qu’ils sont disponibles. Par exemple : Netvibes.

  • Autorité cognitive; Une personne A est une autorité cognitive pour une personne B dans un domaine d’intérêt donné lorsque ce qu’exprime A possède plus de poids pour B que toutes autres assertions existantes sur le sujet. Par exemple, un blogueur peut devenir une autorité cognitive pour les gens qui le lisent si il est reconnu comme un « spécialiste » par ceux-ci et que son opinion est considérée.

  • Blogoliste (blogroll); section d’un carnet web constituée de la liste des sites lus régulièrement par l’auteur.

  • Blogue; site web d’accès gratuit, régulièrement mis à jour, reflétant jusqu’à un certain point la personnalité de son(es) auteur(s) et constitué de courtes chroniques (billets) brodées autour d’hyperliens et présentées en ordre chronologique inverse.

  • Communauté; groupe social qui peut contribuer de façon significative à l’identité de ses membres qui partagent une caractéristique quelconque et des informations sur cette caractéristique.

  • Culture (dans un contexte de web social); mode de fonctionnement d’un groupe social particulier lié à un contexte précis.

  • Équipe; groupe social orienté vers un but commun.

  • Étiquette (tag ou label); chaîne de caractères choisie de façon libre par l’utilisateur et servant de mot-clé / identificateur permettant de retrouver des contenus conservés. L’un des problèmes des étiquettes est l’ambigüité qui émerge lorsque plusieurs utilisateurs utilisent un même mot-clé pour différentes définitions.  L’utilisation de synonymes peut aussi amener de la complexité dans les recherches.

  • Fil web (aussi appelés flux web, flux de syndication, ou fil RSS ou Atom); moyen désormais bien établi de partager des contenus sur le web de manière à en faciliter la réutilisation, que ce soit par d’autres sites ou par des logiciels. Offrir un fil web revient à maintenir un fichier respectant le format RSS ou Atom qui est mis à jour avec de nouveaux items chaque fois que le site change.  Petits outils pratiques : RSSMix permet de fabriquer un fil RSS en combinant plusieurs fils et Pipes permet de créer un fil RSS sur une étiquette Delicious.

  • Folksonomie; mode de classification exploitant l’étiquetage (tagging).

  • Groupe social; ensemble d’individus qui interagissent sur une base régulière et qui s’offrent un support mutuel.

  • Institution; groupe social stable, généralement hiérarchisé, qui se maintient grâce à une organisation formelle.

  • Media social; groupe d’applications en ligne qui utilise des techniques de communication hautement accessibles, tel le Web 2.0, pour faciliter les interactions sociales et permettre la création et l’échange du contenu généré par les utilisateurs.

  • OpenID; système d'authentification unique permettant d'accéder plusieurs sites avec un même nom d'utilisateur et mot de passe. Par exemple : MyOpenID.

  • Permalien (permalink); adresse permanente vers des billets archivés d’un blogue.

  • Portail personnel ou page d’accueil personnalisable (personalized start page); site dont chacun peut se servir comme porte d’entrée quotidienne sur le web en y organisant l’information comme bon lui semble. Par exemple : Netvibes, MyYahoo, Symbaloo.

  • Réseau social; construit à partir de contacts individuels (liens entre paires d’individus) qui peuvent être ponctuels ou fréquents.

  • Rétrolien (trackback); lien entre blogues permettant de relier entre eux des billets traitant généralement d'un même sujet.

  • Signet social; sauvegarde de liens vers des pages qui nous intéressent dans un espace personnel qui réside sur un site web. Les signets « sociaux » ne le deviennent vraiment que lorsque ses utilisateurs les partagent. Ce sont des favoris ou marque-pages du fureteur mais partagés publiquement sur le web. Par exemple, Diigo et Delicious permettent le partage de ces liens entre utilisateurs.

  • Web social; terme utilisé pour parler de la socialisation ou de l’interaction des gens via le réseau par l’intermédiaire de nouveaux outils qui leur permettent de passer d’un mode de presque pure consommation d’information vers un mode où chacun peut devenir producteur.


Mes conseils « perso » pour publier son propre blogue;
  • Assurez-vous que vous avez beaucoup de temps devant vous,
  • Soyez passionné de recherche sur le web,
  • Ayez des notions de base en HTML...ou un accès à quelqu'un qui les possèdent!! :-)


Références :
  1. Documentation du cours INF6107 de la TELUQ (2012)
  2. Wikipedia

Facebook et l'exploitation de sa banque de données

Parmi les dernières idées de Facebook, qui veut créer de nouveaux services exploitant l'énorme quantité de données partagées sur le web par ses membres, une nouvelle fonctionnalité, baptisée Graph Search, permettra d'effectuer des recherches dans la base de données Facebook et d'ainsi pouvoir retrouver ce que dévoile et « aime » nos « amis ».

Cet engin donne accès à des recherche à travers les informations des profils des internautes, comme la ville, l'institution scolaire, les photos, leur date de parution, etc., et permet de croiser ces informations entre elles.  Déjà plusieurs articles sur le sujet tel ceux du Libération ou le Huffington Post.

Au niveau sécurité, Facebook promet de continuer de protéger les données de ses membres et que l'engin de recherche respectera le niveau de confidentialité défini par les utilisateurs sur leur information mais déjà la polémique est lancée comme on peut le lire sur le blogue de Tom Scott qui a été sélectionné pour tester la version bêta de l'engin de recherche.

D'autres initiatives ont ou verront aussi le jour, tel qu'une forte incursion dans le domaine du commerce par la venue du catalogue de cadeaux à lequel les détaillants peuvent s'inscrire et rejoindre ainsi tous les membres Facebook.  Consultez l'article d'Alain McKenna dans sont article « Facebook veut mettre à profit sa base de données » pour le détail.

Aussi, le ciblage publicitaire pour les annonceurs ne devrait plus tarder selon l'article de août dernier sur Presse Citron : « Facebook va permettre de croiser sa base de données à celle des annonceurs ».  Là encore, on nous promet une sécurité sans faille.

Et comme on ne s'ennuie jamais dans les laboratoires Facebook, pourquoi pas une base de données plus performante (MemSQL) tel que dévoilée sur linternaute.com en juin dernier.

Saviez-vous que, selon Nate Elliott analyste chez Forrester, le pire cauchemar de Facebook est d'avoir des utilisateurs de moins en moins actif?  Cela se comprend très bien, mais aux vues des efforts de Mark Zucherberg et de son équipe pour utiliser la banque de données Facebook, cela ne devrait pas être pour demain.

Raison de plus pour prendre soin de mettre à jour soigneusement nos paramètres de sécurité dans nos comptes Facebook!!

samedi 26 janvier 2013

Google et ses multiples outils

Pour nous conserver sur leur plateforme, plusieurs nous fournissent un lot d’outils pour combler nos besoins sans que nous ayons besoin d'aller papillonner ailleurs.  Principal argument : utilisation facile car par un seul compte et environnement, nous avons accès à tous les outils de la plateforme.

Par exemple, simplement dans la famille Google, voici quelques-uns des outils disponibles, en ligne ou local :
  • Alerts : Réception d'alerte sur des sujets choisis.
  • Blogger : Création et gestion de blogues.
  • Blog Search : Recherche de blogues traitant de certains sujets.
  • Books : Recherche sur l'intégralité de texte de livres.
  • Calendar : Organisation et partage d'évènements entre amis.
  • Cloud Print : Impression à partir de n'importe quel appareil.
  • Code : Outils, API et ressources pour développeurs.
  • Drive (auparavant Google Docs) : Création et partage de documents, présentations, dessins, formulaires et feuilles de calcul en ligne.
  • Earth : Exploration du monde en ligne, incluant la Terre, le ciel, Mars et la lune.
  • Finance : Fil d'information financières en continu.
  • GMail : Messagerie électronique.
  • Google+ : Outil de réseautage social.
  • Google Chrome : Navigateur web.
  • Groups : Création de listes de diffusion et de groupes de discussion.
  • Latitude : Localisation d'amis.
  • Maps : Consultation de cartes et itinéraires.
  • News : Fil de nouvelles en continu provenant du monde entier.
  • Offers : Boutique en ligne pour achats groupés.
  • Orkut : Partage d'information et conversation entre amis et groupes.
  • Paronamio : Visualisation et partage de photos du monde.
  • Picasa : Visualisation et partage de photos personnelles.
  • Play : Boutique pour achat d'applications mobiles, de musique, de vlivres électroniques, de magazines et aussi de films et séries télévisées à louer.
  • Reader : Agrégateur (lecteur de flux RSS/Atom) et page publique personnelle.
  • Scholar : Recherche sur des publications académiques.
  • Search : Recherche de texte, images, vidéos, etc. partout sur le web.
  • Shopping : Boutique en ligne et comparateur de prix.
  • SketchUp : Construction de modèles 3D.
  • Talk : Messagerie instantanée.
  • Translate : Traduction instantanée en plus de 50 langues.
  • Trends : Découverte des tendances de recherche web.
  • Wallet : Système de paiement par téléphone mobile.
  • Youtube : Visualisation et partage de vidéos.

Et bientôt le knowledge graph pour des recherches "intelligentes", complétées par l'outil lui-même et tentant de nous aider à identifier notre sujet.

Bruce Schneier, spécialiste en sécurité informatique, affirme que les Google, Apple et Amazon de ce monde, en créant des environnements plus ou moins fermés, sont en train de se transformer en nouveaux seigneurs médiévaux. Pour plus de détails, je conseille son article When It Comes to Security, We’re Back to Feudalism ou celui de François Dominic Laramée qui y fait référence.  Cela rejoint un peu les propos de Clay Shirky lors d'une de ses conférences TED, bien qu'il semble beaucoup plus optimiste quant à l'avenir.

Mais, hormis la sécurité, comme nous sommes de toute façon prisonnier des grandes entreprises, est-ce vraiment un problème pour une grande majorité de la population?

Et si, entre autre, le succès au final c'est de réussir à avoir une communauté de développeurs externes qui crée des gadgets pour votre plateforme, je crois bien que Google s'en tire très bien...

dimanche 20 janvier 2013

Google dans l’univers des données

Pour faire suite à mon billet précédent « Les données; la magie et la beauté cachée », qui traitait de Hans Rosling et de Gapminder, voici une petite introduction sur l’arrivée de Google dans ce décor.

En mars 2007, Google a acquis les droits du Trendalyzer de Gapminder dans l'intention de mettre les données mondiales à la disposition du public. Ces données sont donc disponibles gratuitement depuis 2008 pour le grand public sous le titre de Public Data Explorer. Note : Je vous suggère de regarder les données disponible en anglais, elle sont beaucoup plus nombreuses et diversifiées.

Un exemple : Dépenses en santé (% du PIB) versus l’espérance de vie pour 3 pays industrialisés. Le résultat: Singapour dépense peu et a une espérance de vie très intéressante comparé au Canada!


Pour y arriver, j’ai simplement choisi une source de données, soit « Indicateur de développement dans le monde », j’ai indiqué l’axe des X « Espérance de vie » ainsi que l’axe des Y « Dépenses de santé » et j’ai filtré sur ces 3 pays particuliers.

Mais pour construire vos propres graphiques animés avec vos données, par l’utilisation de Google Drive, les feuilles de calcul et le gadget Motion Chart (autrefois Trendalyzer) sont disponibles. C’est assez simple à utiliser si vous avez des connaissances de bases avec les feuilles de calcul et les graphiques.

Voici un exemple :


Pour y arriver, j’ai composé mon tableau de données et j’ai inséré le gadget « Diagramme animé / Motion Chart ».

Bonne découverte!

samedi 19 janvier 2013

Les données; la magie et la beauté cachée

Je l’ai déjà brièvement mentionné dans un billet précédent, mais je suis toujours aussi impressionné par Hans Rosling et ce qu’il arrive à déduire en utilisant des données et un peu de technologie.

Ce monsieur est un médecin, un théoricien, un statisticien et un conférencier qui  a été cité en 2011 comme l'une des 100 personnes les plus créatives du monde des affaires par le magazine Fast Company.

De multiple vidéos de ses conférences sont disponibles sur Youtube mais aussi sur le site de sa fondation Gapminder.

Gapminder est une entreprise à but non lucratif qui promeut un développement mondial durable et qui a développé le logiciel Trendalyzer qui permet de convertir les statistiques internationales en graphiques animés et interactifs.

Ma première recommandation, pour un petit tour d’horizon du travail de cet homme et de l’histoire des statistiques à travers les époques jusqu’à nos jours, est « The Joy of Stats » qui démontre bien que « There’s nothing boring about statistics! ».

Oui, j’avoue être un peu « fan » des données en général, mais une visite du site de Gapminder est une intéressante aventure pour tout amateur de la magie du traitement des données.

Mon premier coup de cœur pour ce statisticien, découvert par pur hasard, vient du vidéo « 200 Countries, 200 Years, 4 Minutes » qui est inclut dans le tour d’horizon mentionné ci-haut.

Mais, à voir absolument, pour changer sa vision du monde, est la vidéo intitulée « Magic washing machine ».  C’est le loin ma préférée à ce jour.

Et, pour vous amuser un peu, vous pouvez vous rendre sur le site pour explorer ce monde avec plusieurs exemples interactifs utilisant des données mondiales disponibles, de la longévité versus les revenus, en passant par le niveau en mathématique versus les revenus et à savoir qui possède les meilleurs dents.  Un beau jouet pour les mordus finalement!


Partie 2: Google dans l'univers des données

lundi 14 janvier 2013

Dix ans ou dix milles heures

Il existe une règle empirique indiquant que dix ans ou dix milles heures sont nécessaires à la formation d’un expert.  Cette règle s’applique à tous les domaines d’expertises; que ce soit l’apprentissage d’une langue, d’un langage de programmation, d’un sport, de la pratique d’un instrument de musique ou de toute chose, même si elle semble inutile à priori, mais qui vous intéresse.

Pour devenir un expert il faut durer mais surtout progresser, pas seulement faire acte de présence dans un domaine pendant assez longtemps.  Oui, cela fait une belle entrée sur le curriculum vitae, mais cela ne donne pas un expert dans un domaine.  Une fois confronté à d’autres amateurs du domaine, la distance peux être difficile à soutenir pour plusieurs dans ce cas-là.

Et une fois que l’on est un expert, que se passe-t-il?  Et bien il faut continuer d’avancer pour le demeurer.  Mais, comme les informations connues dans un domaine avancent et se modifient à une vitesse folle, impossible de demeurer un expert longtemps sans de grand efforts continuels.

Par exemple, l’apprentissage d’un langage de programmation pendant 10 ans peut faire de moi un expert dans un langage qui ne sera plus ou peu utilisé et qui ne me permettra peut-être pas d’utiliser cette compétence pour travailler sur le marché jusqu’à la retraite.

Aussi, si on applique stupidement ce principe à tout, on peut rencontrer d’autres surprises.  Par exemple, si je pratique un sport pour devenir un athlète professionnel, quel est le juste équilibre entre le nombre d’heures par semaine d’entraînement pour exploiter mon plein potentiel et le risque d’aller au-delà de mes capacités de récupération et de faire du surentraînement, ce qui me sera négatif au final et ne m'amènera pas au Olympiques.

Il faut toujours être passionné pour durer et la passion étant le point fort des « geek », qui sont classifié comme des amateurs mais qui se développent pour devenir des experts par la participation, est d’une aide indéniable.

Parfois, un groupe peut être un handicap (paraît-il que le QI d’une foule est inversement proportionnel au nombre de ses éléments), mais dans le cas de la participation cette supposé règle ne s’appliquera pas car les nouvelles idées pousseront toujours vers l’avant et permettront de progresser dans un laps de temps probablement plus court que 10 ans.  Donc, est-ce à dire que le groupe est un expert, bien que chacun des membres soit une forme d’amateur simplement passionné?  Ou alors, que 10 000 heures, distribuées sur 1 000 participants forment un expert dans un domaine précis?

Et, n’oublions pas que ce ne sont pas toujours les experts qui découvrent de nouvelles choses; ce sont aussi souvent des gens qui s’amusent.

dimanche 13 janvier 2013

L’éthique hacker et la masse d'information disponible

Dans notre société actuellement, où le marketing et les possessions individuelles prennent une place immense dans la façon de penser et d’agir, l’éthique des « hacker » prend l’allure de voeux pieux tant sa philosophie est différente.

Le type de « hacker » dont on parle, à ne pas confondre avec les « cracker » qui tendent vers des actions visant principalement la sécurité des systèmes et réseaux, est un peu plus comparable à notre « patenteux » québécois.  Étant principalement un passionné, son but principal est de bidouiller avec les informations et outils à sa portée, dans un contexte de plaisir et de satisfaction personnelle et ce, sans prétentions économiques.

Pour leur permettre d’atteindre leur but, plusieurs principes et valeurs sont mis de l’avant concernant principalement l’accès libre et gratuit aux informations et outils.  C’est en ayant libre accès aux matériaux de base, soit les informations et outils, qu’ils peuvent les manipuler et en faire surgir quelque chose de différent.

Le mercantilisme ne fait vraiment pas partie des valeurs prônées par ce groupe.  La gratuité et l’accès libre ne sont pas compatibles avec les règles habituelles des marchés qui supposent plutôt d’enrichir quelques-uns avec le travail des autres, mais ces 2 concepts semblent un point très important de leur philosophie.

Ces principes tendent aussi vers un partage d’information sans autorité ni bureaucratie qui pourrait involontairement refréner ou restreindre la créativité par l’apport d’une certaine lourdeur et perte de temps.

Aussi, toute personne, de toute origine, de tout milieu, peut être considéré comme un « hacker », à partir du moment qu’il en adopte l’éthique et qu’il soit assez passionné par son sujet pour y consacrer son temps personnel.  Cet état de fait ne s’enseigne pas d’aucune façon mais se peaufine probablement avec le temps car en se considérant membre du groupe et automatiquement porteur et responsable de la réputation du groupe, certaines limites de comportement s’imposent probablement donc d’elle-même.

Pour mieux comprendre, je suggère la lecture d’un document de Steven Mizrach, intitulé « Is there a Hacker Ethic for 90s Hackers? », apportant un regard intéressant sur l’ancienne et la nouvelle éthique.

Aussi, l’informatique s’apparente aujourd’hui à une forme d’art, puisqu’elle demande à ses créateurs d’être inventifs, puristes et de tendre vers un niveau de perfection dans le produit fini, tout en respectant toutes les contraintes de départ et les besoins mentionnés.  Sa qualité en devient sa beauté.

Sous de nombreuses formes, un passionné inventif peut toujours nous surprendre par des associations d’idées qui nous enchantent.  Par exemple, lors du visionnement d'une vidéo de Hans Rosling, j’ai été renversé par la méthode utilisé par les créateurs pour illustrer leur message très sérieux, soit un graphique à travers le temps de données sur la santé et le revenu.  L’effet s’en est trouvé décuplé, simplement par leur ingéniosité et la touche artistique qu’ils ont ajoutés aux propos.  Des données, de la technologie et de l’imagination; ce n’est plus seulement de l’information, c’est aussi une forme d’art.

Finalement, on ne pourra pas reprocher à ce type de personnes d’avoir peur d’essayer.  Souvent, grâce à leurs essais et erreurs, nos vies s’en trouvent améliorés.  Ainsi, par certaines actions, plusieurs personnes s’évertuent à trouver des façons de faciliter notre rapport avec les ordinateurs, systèmes, médias sociaux, par la création de petit gadgets ingénieux qui souvent deviendront « grand » de par leur popularité auprès des utilisateurs.

Cette univers de partage et de plaisir, plus près des tendances naturelles d’une grande majorité de gens qui se regroupent souvent de façon instinctive (tout juste avant que le premier individu du groupe se mettent à réfléchir à un moyen d’en profiter personnellement au détriment d’autrui), est une bouffée d’air frais!

samedi 12 janvier 2013

Le web et la création de regroupements sociaux « face-à-face »

Bienvenue dans l’univers des groupes sociaux en ligne qui permettent de rencontrer physiquement des gens autour d’un intérêt commun sans pour autant en connaître un membre au préalable.

Vous êtes nouveau dans une ville? Vous recherchez des « amis » pour partager une activité? Vous êtes la seule personne de votre entourage immédiat à avoir un certain goût pour une activité particulière et vous ne pouvez donc pas la pratiquer? Que vous soyez de Nice, San Diego, Vancouver, Sydney ou même Badlapur, il existe probablement près de chez-vous, un groupe pour vous et qui rejoint vos objectifs, sans que vous en ayez nécessairement conscience.

L’on connaît le concept de groupes Facebook ou Yahoo ou de communautés Google Plus. Ceux-ci créent des liens entre des individus en ligne, formant un réseau social et permettant la discussion, le partage et l’entraide, mais, dans ce genre de regroupement, aucun contact réel n’est requis.

Les évènements Facebook permettent aussi de créer un regroupement virtuel ou réel autour d’une action, mais là encore, aucun contact n’est réellement requis selon le type de l’évènement, et le réseau de départ est plus ou moins lié à l’initiateur de l’évènement.

Le principe du Meetup est moins connu mais, pour des rencontres dans la vraie vie, autour d’un intérêt commun, il existe plusieurs sites pour nous aider à trouver un groupe et s'y joindre en personne.

Pour des activités sportives, le site du groupe Bougex est assez connu, mais encore faut-il connaître le nom des groupes ou organismes liés à notre champs d’intérêts ou alors, effectuer diverses recherches en ligne et les extraire de la masse d'information mondiale.

J’ai visité quelques sites dont groupspaces mais, c'est en faisant quelques recherches sur le site Meetup et en indiquant simplement mon code postal, que j’ai été surprise par le nombre d’activités à moins de 3 kilomètres de chez moi; que ce soit sorties, jeux de société, partage culinaire, sports et même pour pratiquer une langue seconde! Ce site populaire, bien coté et extrêmement facile à utiliser, me semble très intéressant et offrent plusieurs activités différentes pour ma ville en particulier.

Sur Meetup, certaines activités mentionnées sont gratuites et d’autre pas, c'est laissé à la discrétion de l'organisateur, créateur et/ou coordonnateur du groupe. Mais le site demande des frais d’activation pour chaque nouveau groupe qui s’organise, frais qui sont assumé par l’organisateur.  Alors, il faut bien lire les termes du site lui-même avant de s'engager.

Finalement, je vous recommande la lecture d’un article intitulé Facebook isole-t-il ou socialise-t-il?. Il soumet des pours et des contres à propos de l’utilisation des médias sociaux dans nos vies; « un type de média social ne remplace pas un autre, mais plutôt, s’intègre dans un ensemble d’utilisation médiatique qui inclut des formes de communication en ligne et hors ligne ».

Lorsque l’on se promène dans les différents réseaux, comme ceux mentionnés précédemment, et qui bonifient les contacts physiques en les facilitant, il semble bien qu’il n’y ait pas trop à s’alarmer des effets de l’isolement causé par les médias sociaux.

lundi 7 janvier 2013

La e-réputation; la nôtre et celle des entreprises et institutions

Notre e-réputation est composée des traces que nous laissons sur Internet et des traces que laissent des tiers à propos de nous.

Le site Wikipédia en fait un tour d’horizon très large.  On y détaille notamment les principales façons dont nous semons des traces derrière nous à chacune de nos interventions sur Internet, que ce soit via nos activités sur les réseaux sociaux, nos blogues, nos commentaires, nos photos, etc.  Ces traces s’accumule et donne finalement une perception de nous aux autres internautes; perception qui peut nous plaire ou non, selon le cas.

Dans le commerce, tout client content ou mécontent d’un service ou d’une entreprise est aujourd’hui devenu un client influent et possédant un immense réseau pour propager son avis.  Par exemple, le site TripAdvisor, permettant d’inscrire les commentaires de voyageurs sur un restaurant ou un logement et de noter ceux-ci, peux faire augmenter ou diminuer l’achalandage d’un lieu.  Pourquoi iriez-vous dormir dans un hôtel coté 2 alors qu’il y en a un coté 4 tout près et pour seulement quelques dollars supplémentaires?

Pour les entreprises, lors du recrutement, la réputation est aussi importante.  Les individus seront sensible à la réputation d’une entreprise lors d’une recherche d’emploi et peuvent hésiter à quitter leur employeur actuel pour un second dont la réputation n’est pas aussi bonne, ou qui s’est mérité une mauvaise cote de la part d’anciens employés.  Pour plus de détails, je vous suggère l’article « Ne sous-estimez pas le pouvoir de la marque employeur » sur le site de Exclusive RH.

Dans le même ordre d’idée, mais appliqué à un individu, si j’appartiens à la communauté « X » sur Google Plus, communauté qui s’oppose radicalement à l’existence du concept d’objets « D », il est plausible de penser que, lorsque je soumettrai ma candidature au poste de directeur du département de recherche sur les objets de la famille des « D », l’on me posera quelques questions supplémentaires lors de mon entrevue…  Ou alors, si, en tant qu’employé de la compagnie « Abc », je m’évertue à publier des articles ou commentaires controversés sur leurs activités, tout en utilisant mon nom et/ou courriel de travail, j’assume que l’on m’en fera éventuellement la remarque lors de mon évaluation par un représentant hiérarchique.

Aussi, saviez-vous que l’assurance e-réputation existe?  Depuis quelques années, plusieurs compagnies d’assurance ont intégré ce concept aux protections disponibles pour les entreprises et pour les particuliers.  Cela prouve encore plus combien ce facteur peut être important dans notre société actuelle.

Pour mieux comprendre le concept de réputation en ligne, le blogue Brand E-réputation propose un petit lexique des termes liés à la gestion de l’e-réputation.  Mais, on y retrouve aussi plusieurs articles très intéressants et détaillés sur le sujet de la réputation, dont l’organigramme « Should I post this ». 

Mais bien sûr, en cas de difficultés majeures, de multiples entreprises se feront un plaisir de vous aider, moyennant rémunération, à « nettoyer » votre e-réputation; bien qu’ils avouent réalistement que cela est impossible de lui redonner un aspect « blanc de blanc ».  Mais la technique de la « noyade » des informations négatives par de l’information positive semble très utilisée.

Je vous suggère de consulter « Nettoyeur du net et e-reputation » du blog Axe-Net pour plus de détails sur le sujet du « nettoyage »; ils ont cette citation adorable; « Un nettoyeur ne fait que mettre la crasse sous le tapis ».  Ou encore, consultez « Comment enlever une mention sur le Web qui parle de moi? » de Labe Marketing Internet.

Alors, on applique la prévention?  Personnellement, pour savoir si je laisse ou pas une trace écrite, je me demande si je le crierais sur tous les toits, dans un petit village où tous le monde connaît tous le monde, et dont quelques-uns ne m’apprécient pas particulièrement (pour des raisons indéfinies bien sûr!).

Donc, dans le meilleur des mondes, on conserve sa e-réputation aussi « propre » que possible car on ne sait jamais qui peut s’y référer?