mercredi 26 décembre 2012

Les réseaux sociaux au service des voyageurs



Choix de destinations voyage, logement, visites à faire, choses à voir absolument, voyager autrement, récits d’aventures, critiques de sites et de lieux, etc., toute une variété de sites web offrent des services, alternatives et informations qui peuvent aider dans la préparation des prochaines vacances, ou offrent des opportunités de profiter de sa retraite à moindre coût.

Par exemple, pour trouver des gens prêts à vous accueillir sur leur sofa, et inversement, d'offrir son propre sofa aux voyageurs, le « Couchsurfing » consiste à passer une annonce pour se faire héberger, gratuitement, dans la destination de son choix. Internet est le fer de lance de cette tendance qui trouve des adeptes aux quatre coins de la planète. Au delà du simple prêt d'un canapé où passer la nuit, l'organisme à but non lucratif à l'origine du système s'est en effet donné pour mission de créer un réseau international visant à favoriser les échanges éducatifs et la conscience collective, à répandre la tolérance et à faciliter la compréhension entre les cultures.

Prêt pour une aventure plus écologique? Tentez le « Wwoofing ». L'idée consiste à proposer à des volontaires de travailler quelques heures par jour dans des fermes pratiquant l'agriculture biologique en échange du gîte et du couvert. Le but de Wwoof est de s'enrichir en rapports humains, de découvrir et d'apprendre dans une ambiance 'écolo' uniquement.

Pour d’autres types de travail, plusieurs options s’offrent aux voyageurs au long cours, WorkAway propose des échanges variés, et le Programme Vacances Travail (PVT) permet aussi de gagner de l'argent à l'étranger pour financer son périple, mais cela demande une bonne préparation pour la constitution d’un dossier.

Pour accueillir ou être accueilli bénévolement, plusieurs sites proposent des opportunités, dont Global Greeter Network.

Mais, pour établir un contact entre des voyageurs et les résidents locaux qui désirent participer à des interactions enrichissantes, pourquoi ne pas partager un repas tous ensemble? Un site tel que Dine with Locals s’occupera de faire la parité entre les gens. 

Pour un peu plus d’aise, il est toujours possible d’échanger sa maison ou appartement. Des sites tels Home Exchange permettent le jumelage. Dans ce contexte, la réciprocité est garante de la sécurité. Bien sûr, ce n’est pas le service d’une chambre d’hôtel, mais c’est plus économique. 

Un peu dans la même gamme, Home Away et Airbnb, permettent la location d’appartement destiné aux visiteurs de passage. 

Besoins d’idées vacances tout court? Visitez le site Lonely Planet; le diaporama d’accueil est une invite à lui seul! Le Guide du Routard propose sensiblement les mêmes services et est incontournable pour tout connaître d’un endroit particulier. Trip Advisor est aussi une mine de renseignements à consulter absolument! Des critiques rédigés par des voyageurs sont toujours utiles pour se loger ou visiter un endroit inconnu. Leurs forums, articles et suggestions peuvent répondre à bien des questionnements pour les néophytes. 

Finalement, un peu moins connu, le Wikitravel est très simple à consulter et offre un bonne préparation lorsque le choix de la destination est fait et qu’il ne reste plus qu’à rêver. In Your Pocket offre aussi des guides de voyages à lire avant le départ. 

Comme vous voyez, il y en a vraiment pour tous les goûts et, grâce aux réseaux sociaux, les avis de voyageurs qui nous ont précédés peuvent nous aider à éviter certaines déceptions et à agrémenter notre voyage par des suggestions quelquefois oubliées par les guides touristiques.  Personnellement, avant un départ, je me renseigne toujours sur la section "insolite" des lieux que je visiterai; cela m'amène quelquefois à faire des découvertes inattendues.

Alors que conclure sinon vous souhaiter un BON VOYAGE!!!

lundi 24 décembre 2012

Un réseau pour nos contacts professionnels

Il existe plusieurs réseaux sociaux que l’on utilisent selon ses besoins et son mode de vie. Pour notre vie privée, plusieurs réseaux connus, tel Facebook, nous permettent de garder contacts avec nos « amis », dans un sens large du terme.

Mais, pour ce qui est de gérer notre réseau de contacts professionnels, avec qui nous ne voulons pas partager la photo de notre dernier souper d’anniversaire, il existe d’autres réseaux dont le but n’est pas le même et sur lesquels les informations partagées sont différentes.

Par exemple, LinkedIn est l’un de ces réseaux. Il a vu le jour en 2002 et sa mission est de connecter les professionnels du monde entre eux pour améliorer leur productivité. Il possède le plus grand réseau professionnel mondial sur Internet et est présent dans plus de 200 pays et territoires en plus d’être disponible en 18 langues. Selon les statistiques de la compagnie, s’y joignent deux (2) nouveaux membres à chaque seconde.

Ce réseau permet entre autres choses de créer des liens avec d’anciens et actuels collègues, camarades d’études et relations d’affaires pour faciliter le contact.

De plus, LinkedIn est conçu de façon à promouvoir sa carrière. Simplement, sur son profil, il suffit d’inscrire chacune de ses expériences professionnelles, passées et actuelles. On y indique ses domaines d’études ainsi que les diplômes obtenues. Globalement, cela ressemble à un résumé de son curriculum vitae personnel, destiné à une consultation rapide par de futurs employeurs ou chercheurs de talent.

Sa fonctionnalité de recommandation est très intéressante; d’anciens employeurs ou collègues peuvent ajouter une recommandation à notre résumé et ainsi nous aider lors d’une éventuelle démarche de recherche d’emploi.

Des offres d’emploi y sont aussi affichées et plusieurs « chasseurs de têtes » y sont très actifs. Lorsque l’on regarde pour un changement de façon discrète, il est intéressant de voir ce qui se passe sur le marché dans notre domaine d’affaires. Et lorsque l’on est prêt à faire le saut, il suffit de manifester sont intérêt pour enclencher le processus.

On peut aussi y poser des questions d’ordre professionnel, et d’autre membres pourront y répondre.  En consultant des questions déjà posées, des commentaires peuvent aider à peaufiner notre profil.

Plusieurs autres fonctionnalités et informations y sont présentes, comme un annuaire des entreprises, mais pour plus de détails, je vous suggère de vous rendre sur leur site web, qui est très facile à consulter.

mercredi 12 décembre 2012

La circulation de l’information; l’effet viral

Qui ne connait pas Youtube ou n’a pas déjà reçu, par des amis, des liens vers une vidéo à ne pas manquer?  Une vidéo virale est une vidéo qui touche un vaste public sur Internet, et à laquelle l’on a généralement accès par le biais de courriels et de sites de partage de vidéos.

Les 2 dernières que m’ont relayées des amis par courriel sont l’hilarant clip de Psy et l’affreuse farce qui fait trop peur en provenance du brésil.  Le clip de Psy a éclipsé tous ces prédécesseurs et est maintenant la vidéo la plus vue du site Youtube.

Mais ce qui les rend populaires et virales, est-ce leurs qualités ou le fait que l’on se la renvoie de l’un à l’autre, augmentant ainsi leur visibilité, et peut-être aussi leur rang sur internet?

Est-ce que Gary Brolsma, ce jeune américain qui a parodié une chanson de O-zone en 2004, avait pensé à la possibilité de devenir tellement populaire lorsqu’il a appuyé sur le bouton d’envoi de sa vidéo?

Il est certain que d’autre aussi ont eu du succès et ont réussi à faire carrière, à partir de média, mais sur la quantité de vidéos les chances sont de combien de se faire remarquer et de faire valoir ses talents?  Quelqu’un a-t-il  sa calculatrice à portée de main?

En plus des vidéos, il existe plusieurs autres formes virales sur internet.  Parmi les plus courantes il y a le courriel viral, qui est un certain type de courrier électronique, souvent humoristique ou engagé, qui se propage rapidement d'une personne à personne, généralement à la manière du bouche à oreille;  une personne reçoit un  courriel et elle le transmet à ses amis.  La chaîne de lettres demandant au destinataire d'en envoyer une copie à chacun de ses proches sous peine de malheur en est un exemple.  Le processus d’envoi se réitère de l’un à l’autre et peut se propager loin dans le temps et l'espace géographique, selon un effet boule de neige.

De plus en plus visible, le marketing viral est une technique qui vise à promouvoir une entreprise ou ses produits et services à travers un message persuasif qui se diffuse d’une personne à une autre.  On parle de marketing viral puisque l’offre se déploie comme un virus.  Mais bien que cette technique puisse sembler à la portée de tous et que plusieurs grandes entreprises l’utilisent avec succès, elle semble toutefois comporter des risques à ne pas négliger et qui dissuadent un peu de s’y lancer les yeux fermés si l’on tient à son image.

Dans un autre registre et moins commune, le changement viral, est une approche de gestion du changement qui se concentre principalement sur la création de la diffusion des idées nouvelles et des processus grâce à la contagion sociale des comportements qui se propagent via les réseaux sociaux .  Le message central dans le changement viral est «qu'il n'y a pas de changement sauf s'il ya un changement de comportement».  Si le sujet vous intéresse, Leandro Herrero est un consultant très intéressant à écouter.  Dans cette note sur le « Libre et Durable », à titre d’exemple de proposition d’utilisation, référez à la section sur l’intelligence collective du web; soit le phénomène d’imitation et la contagion des idées. 

Mais Facebook est aussi un bon média pour la circulation d’information.  Plusieurs groupes y crée des pages, des évènements et des messages sociaux, que l’on se relais d’une connaissance à l’autre.  Par exemple, voyez la page Facebook de la Fédération des femmes du Québec et leur utilisation de partage pour leur différent évènements.  Belle approche et façon de s'exposer à une grande échelle.

dimanche 9 décembre 2012

La crédibilité de l’information : les canulars du web, communément appelé « hoaxes »


Grâce au ciel, il existe des sites qui nous permettent de vérifier des informations parfois frauduleuses, ou simplement mensongères, que nous recevons par courriel ou que nous retrouvons sur les réseaux sociaux.  Que ce soit une alerte au virus ou une légende urbaine qui circule, un simple clic peut parfois nous aider à en avoir le coeur net et nous empêchera peut-être de propager de l’information erronée.

Pour vérifier toute nos incertitudes face aux nouvelles, rumeurs et arnaques de tout acabit, souvent trop étrange pour être vrai, mon site préféré est hoaxbuster.com.  C’est un site français qui se définit lui-même comme « Première ressource francophone sur les canulars du web ».

C’est un site bénévole et indépendant, financé par la publicité et les dons personnels dont la mission première est de mettre un terme à la propagation des « hoaxes » et des rumeurs en circulation sur le web francophone, ce qui n’est pas rien… 

Ce site évolue grâce aux internautes qui le font s’étoffer par l’envoi d’informations à vérifier qui feront ensuite l’objet d’une recherche.

Principalement, ce site répertorie les canulars sous 7 formes : les faux-virus, les chaînes de solidarité, les promesses de gain, les  promesses de bonne ou mauvaise fortune, la désinformation, les pétitions et les messages d’humour.  Certains sont plus rigolo que d’autres, j’en conviens, mais tous servent efficacement à ralentir les connexions.

En français, il existe aussi le site Hoaxfiller.fr, qui permet une recherche dans la liste des canulars répertoriés par Secuser.com.

Il est assuré qu’il n’y a pas de solution parfaite puisque le paradoxe du canular est que même démenti, il continuera de circuler.

Pour plus de détails sur les multiples visages que peut prendre la désinformation, je vous suggère le toujours très informé Wikipédia.

Et pour un peu d’information supplémentaire, jetez un coup d’œil aux 8 canulars 2012, répertoriés par le site mashable.com.

Et d’ici la fin de cette année, la bonne nouvelle est que bientôt l’on aura la fin de l’analyse du cas de la fin du monde en 2012.  Canular ou pas?

Mise à jour du 22 décembre 2012:
Bon, on est encore là...c'est donc réglé, c'était bien un canular.  Je nous souhaite un bon "nouveau cycle"! :-)

dimanche 25 novembre 2012

Michel Serres réclame l’indulgence pour les jeunes

« Un « nouvel humain » est né.  Je le baptise Petite Poucette, pour sa capacité à envoyer des SMS avec son pouce. »

Bien que le sociologie et la philosophie soient 2 sujets qui m’interpellent, le temps qui file à grande vitesse m’empêche d’y consacrer autant de temps que j’aimerais.  Mais par chance, lors d’une activité de veille sur les médias sociaux pour mon cours TELUQ-INF6107, j’ai eu la surprise de tomber sur une rencontre, publié par Libération avec le philosophe et historien des sciences, Michel Serres. 

Ce professeur  réclame de l’indulgence pour les jeunes, qui ont a grandir dans une société marquée par les changements technologiques, ce qui leur demanderait une plus grande capacité d’adaptation que pour les générations qui les ont précédées.

Il inclut donc notre époque dans les trois (3) plus grandes révolutions de nos sociétés occidentales; soit le passage de l’oral à l’écrit, le passage de l’écrit à l’imprimé et maintenant, le passage de l’imprimé aux nouvelles technologies.

De ces réflexions sur la nouvelle réalité, Michel Serres a publié l’essai « Petite Poucette », qui se veut un tour d'horizon des changements fondamentaux que subit le monde actuel.  Je l’ajoute immédiatement à ma liste de « à lire par temps nuageux » car cela me semble plein de promesses pour de bellescouvertes. :)

À noter que ce monsieur a une bibliographie étonnante.  Alors c’est une invitation dans son univers philosophique.  Bonne lecture! 

Mais auparavant, pour se donner une idée du personnage, je vous invite aussi à regarder une entrevue par Lise Lucet sur une chaîne française, où il présente quelques unes de ses idées.


samedi 24 novembre 2012

Un blogue personnel, suis-je le public cible?

Eh bien oui, j’appartiens désormais aux statistiques et ferai peut-être parti du rapport 2012 de Technorati Media, rapport qui doit déjà être sur leur planche de travail.  Mais je vais tout de même tenter de me situer selon l’article de 2011 :

•  Je me défini comme un « amateur »  tout comme environ 60% des blogueurs.
•  Je suis une femme comme environ 40% des blogueurs.
•  Je suis de la tranche d’âge qui regroupe 11% des blogueurs amateurs.
•  J’habite l’Amérique du Nord, ce qui équivaut au plus à 10% des blogueurs à l’échelle mondiale.
•  Je possède un degré d’éducation équivalent à environ 28% du groupe.
•  Mon statut marital équivaut à un peu plus de 25% du groupe.
•  Je suis une employée comme 53% des blogueurs.
•  Comme 45% d’entre eux, je blogue gratuitement

•  Comme près de 80% des blogueurs amateurs, mon blogue n’a aucun lien avec une entreprise.
•  Socialement, je fais parti des 20% qui n’ont pas de compte Twitter ou Facebook relié au blogue et des 90% qui n’y voit pas l’intérêt de partager leur vie privée ou n’en ont tout simplement pas le temps.


Une forte majorité d’amateurs passe de 1 à 3 heures par semaine à alimenter leur blogue et environ 10 heures à visiter des sites sociaux et à interagir avec les autres blogueurs.  Mais, la source principale d’inspiration demeure les conversation avec les amis et la famille.  Si ces gens travaillent aussi à temps plein, allez y comprendre quelque chose…


Donc, selon un calcul rapide (et très approximatif car je n’ai pas accès à leur banque de données), je représente une petite minorité sur le plan du statut et, sur le plan social, mon temps disponible est inférieur à la moyenne.


En comparant avec les statistiques de La Fabrique de Blogs pour 2012, réalisé auprès de blogueurs canadiens, certains chiffres se ressemblent mais il est difficile de faire un lien direct car les statistiques fournies ne sont pas exactement les mêmes.


Donc, si je ne semble pas, à prime abord, le type d’individu prédominant sur les blogues, est-ce que cet exercice de création et d’alimentation d’un blogue sur un minimum de 4 semaines pourra me démontrer une erreur dans mon analyse des statistiques de 2011?  Est-ce que cet exercice me fera découvrir une passion inconnue pour ce mode de communication, ce qui me ferait privilégier une augmentation de mon temps web à l’instar d’aujourd’hui? 


Conclusion dans quelque semaines...:)


Note : Si vous aimez les statistiques, jetez un coup d’œil au sommaire proposé par STR Solutions.  Imaginez : En une (1) minute, les utilisateurs WordPress font 347 nouvelles publications!